Depuis quelques jours, les médias nous remettent sur la table l’éternel sujet des pauvres SDF que l’hiver menace soudain. Comme si c’était maintenant vraiment qu’il fallait se soucier d’eux, que le froid ambiant et glacial nous pénétrait jusqu’à poignarder même nos consciences en les voyant dans la rue, surtout à l’approche des fêtes. L’hypocrisie humaine peut-elle ainsi nous pousser si loin ? Comment peut-on penser un seul instant que l’arrivée du printemps seule pourrait égayer leur quotidien miséreux de marginaux écartés de la société ? Et bien c’est par pure lâcheté. Nous ne pouvons supporter l’idée que l’aide dont ils ont besoin est une aide de tous les jours, de tous les instants, non pas seulement quand la température descend en dessous de zéro degré.
Si ce comportement est un instant excusable étant donné l’individualisme régnant dans notre société moderne, l’immobilisme de l’Etat est quand à lui tout bonnement révoltant. Et ce cri de révolte se fait encore plus fort quand on sait que l’Etat français a obtenu gain de cause en voyant l’association du DAL (Droit Au Logement) condamné à payer une amande de 12000 euros pour avoir installé des tentes dans la rue au profil des sans abris. Ainsi est-on récompensé d’aider les pauvres au pays des droits de l’homme. Quand aux pense aux centaines de mètre carrés non-occupés appartenant aux sociétés spéculatives ! Quand on pense aux églises, aux bâtiments militaires vides etc. on se dit qu’il y a bien là de quoi loger trois fois tous les sans abris de France !
Mais non, le gouvernement préfère la punition, bien sûr drapée de vertu. « Quand il fera trop froid, on obligera les SDF à aller dans des centres d’hébergements pour la nuit »entend-on au gouvernement, sans soucier que ces même SDF soient d’accord ou pas (sous entendu, on connait leur bien mieux qu’eux) sans trop se soucier de la sacro-sainte Liberté pourtant si chère aux pays démocratiques… Alors bien sûr le premier ministre infirme sa ministre un peu plus tard, on tergiverse. Mais encore une fois il est aberrant de voir comment les politiques successives de droite comme de gauche ne proposent que des solutions superficielle à ce problème si grave qui semble prendre à chaque fois un peu plus d’ampleur avec la précarité de plus en plus grande des ménages modestes qui sont les premiers à subir la crise économique mondiale. On ne s’en rend pas compte, mais cette persécution des SDF qui ne dit pas son nom a pour conséquence directe de les déplacer chaque fois un peu plus loin de nos villes, pour s’éteindre à chaque fois un peu plus loin de nos regards si haineux.
Quoiqu’il en soit, nous pouvons tous faire un geste individuellement pour contribuer à leur faire oublier un temps soit peu leur solitude. Car beaucoup de gens se trompe en croyant que donner une pièce à un mendiant est mauvais car il en devient plus fainéant. C’est faux. Donner une pièce un mendiant est un acte hautement symbolique car on lui montre qu’il y a encore une personne qui voit en lui un être humain comme tout les autre. Ce qui fait plonger ces gens là généralement ce n’est pas la faim comme on pourrait le croire, c’est ce sentiment d’être tellement à l’écart de la société qu’ils en deviennent des objets du décor, que le mendiant au pied de l’arbre devient presque arbre lui aussi. On ne se détourne même plus vers lui. De plus en plus des objets, de moins en moins des êtres humains. La fin de l’histoire est le suicide ou la mort à petit feu, dans les bois municipaux ou en banlieue, à l’écart de cette société qui les a pourtant produits et qui ne veut plus d’eux.
Si ce comportement est un instant excusable étant donné l’individualisme régnant dans notre société moderne, l’immobilisme de l’Etat est quand à lui tout bonnement révoltant. Et ce cri de révolte se fait encore plus fort quand on sait que l’Etat français a obtenu gain de cause en voyant l’association du DAL (Droit Au Logement) condamné à payer une amande de 12000 euros pour avoir installé des tentes dans la rue au profil des sans abris. Ainsi est-on récompensé d’aider les pauvres au pays des droits de l’homme. Quand aux pense aux centaines de mètre carrés non-occupés appartenant aux sociétés spéculatives ! Quand on pense aux églises, aux bâtiments militaires vides etc. on se dit qu’il y a bien là de quoi loger trois fois tous les sans abris de France !
Mais non, le gouvernement préfère la punition, bien sûr drapée de vertu. « Quand il fera trop froid, on obligera les SDF à aller dans des centres d’hébergements pour la nuit »entend-on au gouvernement, sans soucier que ces même SDF soient d’accord ou pas (sous entendu, on connait leur bien mieux qu’eux) sans trop se soucier de la sacro-sainte Liberté pourtant si chère aux pays démocratiques… Alors bien sûr le premier ministre infirme sa ministre un peu plus tard, on tergiverse. Mais encore une fois il est aberrant de voir comment les politiques successives de droite comme de gauche ne proposent que des solutions superficielle à ce problème si grave qui semble prendre à chaque fois un peu plus d’ampleur avec la précarité de plus en plus grande des ménages modestes qui sont les premiers à subir la crise économique mondiale. On ne s’en rend pas compte, mais cette persécution des SDF qui ne dit pas son nom a pour conséquence directe de les déplacer chaque fois un peu plus loin de nos villes, pour s’éteindre à chaque fois un peu plus loin de nos regards si haineux.
Quoiqu’il en soit, nous pouvons tous faire un geste individuellement pour contribuer à leur faire oublier un temps soit peu leur solitude. Car beaucoup de gens se trompe en croyant que donner une pièce à un mendiant est mauvais car il en devient plus fainéant. C’est faux. Donner une pièce un mendiant est un acte hautement symbolique car on lui montre qu’il y a encore une personne qui voit en lui un être humain comme tout les autre. Ce qui fait plonger ces gens là généralement ce n’est pas la faim comme on pourrait le croire, c’est ce sentiment d’être tellement à l’écart de la société qu’ils en deviennent des objets du décor, que le mendiant au pied de l’arbre devient presque arbre lui aussi. On ne se détourne même plus vers lui. De plus en plus des objets, de moins en moins des êtres humains. La fin de l’histoire est le suicide ou la mort à petit feu, dans les bois municipaux ou en banlieue, à l’écart de cette société qui les a pourtant produits et qui ne veut plus d’eux.